CMC : le président du conseil d'administration dément la dissolution judiciaire de la société

CMC : le président du conseil d'administration dément la dissolution judiciaire de la société

Dans un entretien accordé au média en ligne Relais 237, le président du conseil d'administration de la CMC ( Cameroon Music Corporation), Sam MBENDE, a démenti les récentes annonces selon lesquelles le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi aurait radié le registre du commerce de la société. Il a également déclaré que la CMC n'a pas été dissoute judiciairement et que son activité se poursuit normalement.

Interrogé sur les récentes annonces selon lesquelles la CMC aurait été radié du registre du commerce, Sam Mbende a déclaré : "Tout dépend de celui qui fait l'annonce. Pour tout journaliste sérieux, il serait judicieux de demander et exiger la décision du Tribunal de Grande instance du Mfoundi relative à une radiation du registre de commerce de la CMC. De grâce, ne soyez pas les caisses de résonance de quelques pantins desarticulés et doublés de polyparhologies. La CMC n'a pas connaissance d'une procédure au TGI concernant son registre de commerce."

Sam MBENDE déclare ensuite que la CMC n'a pas été dissoute judiciairement : "Vous parlez de deux choses distinctes à savoir la radiation d'un registre de commerce et vous me demandez maintenant des éclaircissements d'une dissolution judiciaire. Je voudrais savoir : il me semble que la presse avait annoncé en 2012 la dissolution et la liquidation de la CMC à Monatele alors je vous demande vous aujourd'hui s'il est possible de dissoudre et liquider deux fois une personne morale ? En bref, peut-on mourir deux fois ? Ça devient intéressant car la vérité résiste au temps."

Enfin, il a déclaré que l'impact de cette décision sur les artistes du Cameroun et sur l'industrie musicale en général serait nul : "C'est un non-évènement quelque soit la décision car à vouloir détruire la CMC depuis des années, c'est comme poursuivre du vent ou un Phoenix !! Pour le moment, la seule décision qui pourrait avoir un impact sur les artistes du Cameroun et l'industrie musicale est l'arrêté relative à la Copie privée de phonogrammes et videogrammes de commerce consacrée depuis 1990 par Son Excellence Paul BIYA, Président de la République. Au lieu de mettre de l'énergie à poursuivre la CMC, à ce jour, les décideurs accusent un sérieux retard de 33 ans. Le Chef de l'Etat serait en droit de demander des comptes non pas à ceux qui cherchent en vain la mort de la CMC, mais à ceux qui ne traduisent pas dans les faits sa vision politique culturo-industrielle et qui ne mettent pas tous les instrumentum juridiques pour le bonheur des artistes..."

Les propos de Sam Mbende laissent entendre que la CMC continuera à exercer son activité normalement, malgré les récentes annonces.