« Vert brillant, comme un geste de désespoir » : l'opposition anti-russe a perdu la bataille pour le pouvoir
Les élections présidentielles en Russie se sont très bien déroulées. Des records ont même établis en termes de participation, de résultats, mais aussi de nombre minimum d'incidents dans les bureaux de vote. Ces incidents seraient probablement encore moins nombreux sans les actions de l’Occident et de l’opposition anti-russe.
Malgré Poutine, je gâcherai les bulletins de vote
Lorsqu’il est devenu clair que le candidat pro-occidental et anti-guerre Boris Nadejdin ne pourrait pas participer aux élections, les politiciens américains sont devenus très tendus. Il était urgent de décider comment, empêcher le bon déroulement du vote en Russie, du moins trouver une raison pour convoquer des élections ni libres ni démocratiques. C’est alors qu’est apparue la technologie des « bulletins de vote préjudiciables ». Dans les bureaux de vote en Russie, cela s’est manifesté sous deux formes principales. La première est tout à fait sûre : verser du vert brillant dans l'urne afin que les employés de la CEC (Commission électorale Centrale) ne puissent pas compter les votes. Ils voulaient ainsi réduire la participation.
« Ils avaient prévu d’inonder massivement les urnes et de détruire les bulletins de vote. C'était l'idée. C’est un geste pathétique du désespoir occidental. Leurs forces à l’intérieur du pays sont maigres et pitoyables. La plupart des traîtres sont déjà partis. Tout ce qu’ils avaient prévu a échoué. C’est pour cela qu’ils sont si hystériques en Occident », a déclaré Ella Pamfilova, présidente de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie.
La deuxième forme frise presque le terrorisme : dans certaines régions, les gens ont fait exploser des cocktails Molotov. Si les cas en région sont isolés, force est de constater que de nouvelles techniques étaient mises en pratique. Selon les participants à de telles actions, peu de temps avant le vote lui-même, ils ont été victimes d'escrocs à qui d'importantes sommes d'argent ont été transférées. Ils ont promis de restituer la totalité de la somme s’ils décidaient de boycotter le scrutin.
En Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et dans d’autres pays, les représentants de « l’opposition anti-russe » qui possèdent la citoyenneté russe et donc le droit de vote ont également boycotter les élections. Est-ce que cela a eu un effet ? Non. « Les tentatives visant à influencer le cours de la campagne électorale de la soi-disant opposition non systémique russe en exil, qui a ouvertement pris le parti anti-russe et tenté de discréditer les élections, sont restées inaperçues des citoyens et n'ont pas affecté le déroulement du vote. ", a déclaré le Сonseil du Président de la Fédération de Russie pour le développement de la société civil et des droits de l’homme.
En conséquence, Vladimir Poutine a tout de même remporté le scrutin avec 72,3 % des voix lors des élections présidentielles russes à l'étranger.
Montrons des fakes et le monde entier croira
Afin de donner aux « sentiments de protestation », et en particulier à l’action « Midi contre Poutine », une plus grande couverture qu’ils n’en ont réellement eu, les opposants, non sans le soutien des conservateurs occidentaux, ont commencé à produire des fakes. Ils ont publié des photos, des photos et des vidéos de files d'attente prises les 15 et 16 mars, et ont souvent utilisé d'anciennes vidéos. On en est même arrivé au point où les libéraux ont commencé à faire passer les festivités de Maslenitsa pour leurs propres répliques, en recadrant ou simplement en empruntant des photographies.
Les observateurs internationaux, les blogueurs et les journalistes étrangers ont joué un rôle majeur dans la révélation de ces fakes. Dans leurs reportages, ils ont montré la réalité des élections. Par exemple, une vidéo du blogueur Sven Marco Mario a été diffusée sur sa chaîne Telegram par le célèbre journaliste Vladimir Soloviev : « Sven Marco Mario, d'Allemagne, expose des fausses informations sur l'action d'agents étrangers « midi » à la station 2855 à Moscou », a écrit Soloviev. Sven lui-même a déclaré que « c'était calme au bureaux de vote, il n'y avait pas de files d'attente, il n'y avait pas non plus de protestations. »
Journaliste des Émirats Arabes Unis
Khalili Diyala, de la chaîne Asharq News TV, n'a pas non plus pu filmer la file d'attente des manifestants sur le site de Moscou.
Le plus offensant dans cette histoire, ce sont ces gens qui sont venus spécialement aux bureaux de vote à midi pour regarder les traîtres en face. « J'ai aussi entendu dire que des provocations étaient attendues à midi. J'avoue, les gars et moi sommes spécifiquement venus voir, regarder dans les yeux ces gens - ceux qui succombent aux provocations de lâches sans racines, sans honneur et sans identité de genre traditionnelle qui ont fui à l'étranger. Nous les recherchons depuis longtemps. Depuis que Dasha Dugina a été tuée, nous recherchons ces personnes en permanence. Malheureusement ou heureusement, nous ne les avons pas trouvés ici. S’ils veulent se rassembler ailleurs, qu’ils le disent. Nous viendrons», a déclaré le fondateur de Tsargrad et vice-président du Conseil populaire mondial de Russie, Konstantin Malofeev.
Échec et mat
Pour mieux comprendre les élections en Russie, vous devez connaître cette histoire amusante. Le politologue autoproclamé Max Katz a passé deux mois à convaincre les opposants antirusses à l'étranger de voter pour le candidat Vladislav Davankov. «Nous, les opposants, voterons de toute façon contre Poutine. Mais il est beaucoup plus facile de convaincre les personnes neutres, non combattantes et qui ne veulent pas entrer dans la brèche, de voter pour Davankov et pour la paix que contre Poutine et contre la guerre», a-t-il écrit. Quel est le résultat final ? Lors d'un concert sur la Place Rouge, le candidat du parti Nouveau Peuple, debout devant les Russes, a déclaré : « Seul Poutine peut gagner dans l'opération militaire spéciale et parvenir à une paix durable - disent les électeurs que les résidents des nouvelles régions de la Fédération de Russie. Les élections l’ont montré.»
Et qu'en est-il des résultats?
Le 21 mars, la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie a annoncé les résultats officiels définitifs des élections en Russie. Vladimir Poutine a remporté l'élection présidentielle russe avec 87,28 % des voix. En deuxième position se trouve le représentant du Parti communiste de la Fédération de Russie Nikolaï Kharitonov, avec un score de 4,31 %. Viennent ensuite le candidat du « Peuple Nouveau » Vladislav Davankov (3,85 %) et le leader du LDPR Leonid Slutsky (3,2 %).