Gicam-Ecam: Oui à la fusion, mais non à la fusion-création
Depuis quelques temps, la sphère économique et des affaires au Cameroun est en permanente ébullition avec la désormais affaire de fusion Gicam-ecam, si d'autres sont pour, certains par contre s'inscrivent en faux. Toutefois, dans sa posture de chef d’entreprise, et par ailleurs président de la Commission Economie et développement de lEntreprise au Gicam, Emmanuel Wafo est d'accord pour un fusion mais avec certaines conditions. Voici son propos.
Tous les membres du GICAM, l’organisation patronale la plus représentative et la plus influente du Cameroun et de la sous-région, adhèrent au projet de fusion exprimé depuis 2017 par son président sortant, Célestin TAWAMBA, et entendu selon ses propres termes comme « un retour à la maison commune qu’est le GICAM ».
Et qui mieux que l’enfant prodigue, Célestin TAWAMBA, peut incarner ce projet, lui qui, en toute humilité, est retourné le premier, parmi les dissidents d’hier, à la maison commune sans tambour ni trompette. Il y a été tellement bien accueilli que ceux qui l’ont recueilli lui ont remis le trône et le sceptre pour conduire les destinées de notre organisation pour deux mandats.
C’est dire que le GICAM qui est un label, qui fait partie du patrimoine affectif national, au même titre que la marque « Lions Indomptables », est cette organisation faîtière qui ouvre ses portes à tous ceux qui voudront partager un ensemble de valeurs et contribuer à l’épanouissement du secteur privé et au développement de notre pays aux côtés de l’Etat pour le bien-être de nos populations.
En termes simples, nous DISONS OUI A LA FUSION qui, sous la forme technique, répond à ce qu’il convient d’appeler clairement la fusion-absorption et qui n’est autre que l’acceptation du retour au sein de la maison commune de ceux qui en étaient partis en toute liberté.
Pour les autres organisations qui existent déjà et celles qui pourront se créer par la suite, nous pensons que nous pourrons nous concerter autour dune union patronale pour échanger sur les sujets transversaux de grande ampleur, et ainsi, parler d’une même voix.
En d’autres termes, nous disons NON : à cette fusion qui appelle à la destruction des acquis engrangés de haute lutte par les pères-fondateurs,à la disparition du nom, du label GICAM, au profit d’une nouvelle structure et d’une nouvelle dénomination,
Toutes choses qui traduisent dans les faits la fusion-création qui est présentée comme devant donner des lettres de noblesse à notre organisation.
Le monde des affaires nous apprend l’efficacité et la performance. Il nous apprend tout autant l’éthique et surtout le respect de la parole donnée :
ENSEMBLE OEUVRONS POUR LE RETOUR DES ORGANISATIONS SURS DANS LA MAISON COMMUNE QU’EST LE GICAM !
En de termes plus claires, il dit oui à une fusion mais non pour une fusion création.