Yaoundé croupit sur le poids des ordures

Par K.J

Des tas d'ordures longe la route au lieu-dit, entrée office du baccalauréat ci a Tropicana . Bacs à ordures quasiment inexistant ici pour une forte population du quartier que d'aucuns qualifient de résidentiel. 

Les images de tas d'ordures de ces dernières semaines ou même jours dans la cité capitale sont certes sans commune mesure avec celles qui y existaient avant, mais elles mettent hors les riverains de certains contrés de Yaoundé. 

Justement au quartier Tropicana, sur l'un des axes routier qui conduit vers l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen, les ordures trainent à quelques mètres de la chaussée. Notamment à l'entrée office du baccalauréat du Cameroun, à la rue cocotier, brigade odza et j'en passe. 

Faute de bacs à ordures ou bien de la petitesse des bancs à ordures. Déverser les ordures à même le sol est devenu un réflexe pour les populations "désœuvrés". C'est le même scénario à l'intérieur des quartiers, le phénomène est encore plus accentué car les ordures ont élu domicile avec les ménages.

<< C'est un véritable parcours du combattant là car quitter chaque jour, porter les ordures, pour aller jeter ça à la décharge du quartier est pénible. Le comble est que, les ordures s'entassent. On n'est pas censé venir jusqu'ici. C'est le travail des services d'hygiène qu'il devrait normalement le faire mais hélas nous sommes délaissé à nous même>>, jean Claude mbarga exprime son ralebos. 

Comme lui nombreux, souffre aussi du même calvaire comme ici au quartier OBOGOBO montée Damas, c'est un parcours imbattable pour les riverains. 

<< Comme vous voyez là, c'est la mairie de la ville qui est sensé ramasser les ordures mais ils font parfois deux jours avant d'arriver ici , on est obligé d'augmenter les déchets sur les déchets>>, fait savoir ce citoyen qui requiert l'anonymat. 

D'un point où d'un quartier à un autre de la ville de Yaoundé, c'est le même problème que font fasse la population et appelle à la responsabilité des autorités. 

<< Nous sommes dans une ville dite politique, c'est pas normal que nous vivons dans l'insalubrité. Il faut vraiment que les autorités fasse leur travail et que la société en charge du ramassage des ordures fasse aussi son travail>>, explique jean marie Manga .

Il est sont urgent que la ville jadis celle lumière reflète celle d'antan.