Gestion publique La dette publique du Cameroun progresse de 5,2% à fin mars 2023, à 12 203 milliards de FCFA

Gestion publique  La dette publique du Cameroun progresse de 5,2% à fin mars 2023, à 12 203 milliards de FCFA

Selon la note de conjoncture de la dette publique du Cameroun au premier trimestre 2023, que vient de publier la Caisse autonome d’amortissement (CAA), l’encours des dettes contractées par l’administration centrale, les entreprises publiques et les collectivités territoriales décentralisées (CTD) du pays culmine à 12 203 milliards de FCFA à fin mars 2023. En augmentation de 5,2% en glissement annuel, cet encours représente 43,7% du PIB du pays.

À en croire l’organisme en charge de la gestion de la dette publique au Cameroun, cette enveloppe est « conforme avec les objectifs de la SEMT (stratégie d’endettement à moyen terme) 2023-2025, qui vise entre autres à maintenir le taux d’endettement inférieur à 50% du PIB, en dessous (des 70% du PIB fixé comme seuil) dans le cadre de la convergence sous régionale (CEMAC) ». Le gros de l’encours de la dette publique camerounaise au cours de la période sous-revue est à mettre à l’actif de l’administration centrale. Estimé à 11 314 milliards de FCFA, représentant 40,5% du PIB, l’encours de la dette directe de l’administration centrale a crû de 5,6% sur un an.

« La dette directe des entreprises et établissements publics, à fin mars 2023, est estimée à 879 milliards de FCFA, soit 3,1% du PIB. Cet encours enregistre une hausse de 0,9% par rapport à celui de mars 2022, tandis qu’il a connu une baisse successive de 1,1% par rapport au mois précédent et de 1,9% en glissement trimestriel », souligne la CAA.

Dans le même temps, apprend-on officiellement, l’encours de la dette des CTD, elle, a atteint environ 10,2 milliards de FCFA à fin mars 2023, porté exclusivement par la Communauté urbaine de Douala. « Les travaux pour l’évaluation de cette catégorie de dette se poursuivent, en collaboration avec le ministère des Finances et le ministère de la Décentralisation et du Développement local », précise le gestionnaire de la dette publique